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24 juillet 2010

la spondylarthrite ankylosante

La Spondylarthrite ankylosante (SPA) est une maladie inflammatoire qui touche principalement les articulations au niveau des vertèbres et du bassin. Cependant, d’autres articulations et même d’autres organes peuvent être mis en cause.

Epidémiologie : La Spondylarthrite ankylosante (ou maladie de Bechterew) touche près d’1% de la population européenne, ce qui en fait une pathologie relativement fréquente. On la retrouve trois fois plus souvent chez les hommes, et d’une manière générale, les patients commencent à souffrir de cette maladie vers 20-40 ans.

Mécanismes physiopathologiques : on sait qu’une prédisposition génétique existe assez clairement. En effet, on peut mettre en évidence chez plus de 90% des patients avec une SPA un certain composant sanguin, l’antigène HLA-B27, qui est présent chez seulement 10% de la population non atteinte par cette maladie. Par contre, le « Facteur Rhumatoïde », souvent présent dans la Polyarthrite Rhumatoïde, n’est pas fréquemment associé à la SPA, qui est ainsi catégorisée comme une spondylarthrite dite « séronégative », au même titre que l’Arthrite réactionnelle (maladie de Reiter) ou les troubles articulaires liés au psoriasis ou aux maladies inflammatoires digestives. On ignore par contre quelle est l’origine de cette inflammation qui va mettre à mal les articulations de ces patients.


Symptômes de la SPA : on retrouve classiquement des douleurs au niveau du bassin et des fesses (sacro-iliite) qui sont les plus fortes en intensité la nuit et le matin au réveil. De plus, le patient se plaindra de douleurs localisées à la colonne vertébrale, et ce surtout aux étages dorsaux et lombaires. Dans une certaine proportion de cas, on pourra également retrouver des douleurs articulaires aux extrémités ainsi qu’une inflammation douloureuse des tendons, par exemple au tendon d’Achille. Dans 25%, le patient se plaindra de plus de douleurs oculaires (inflammation de l’iris).

Prise en charge et traitement : la complication à long terme de cette maladie chronique étant l’enraidissement des articulations (ankylose) qui va provoquer une limitation marquée de la mobilité, des séances de kinésithérapie seront essentielles pour freiner la progression de la maladie. De plus, le patient pourra bénéficier de médicaments contre les douleurs, comme des anti-inflammatoires, ainsi que des corticoïdes lors de poussées sévères. L’utilisation de médicaments immunosuppresseurs comme le Méthotrexate ainsi que des anticorps anti-TNF-alpha n’est pas rare dans les formes réfractaires au traitement classique.

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