ma valve de dérivation
Certaines personnes handicapées (atteints de spina bifida surtout, ou d’hydrocéphalie dans un autre cadre : IMC, tumeurs cérébrales) sont munies d’une valve de dérivation du liquide céphalo-rachidien (LCR). Il s’agit du liquide dans lequel baigne normalement notre cerveau, et qui entoure également la moelle épinière.
Si ce liquide est produit en trop grande quantité, il provoque une pression dangereuse à l’intérieur du crâne (hydrocéphalie) : l’excès doit donc être évacué.
Pour ce faire, le chirurgien installe un fin conduit de dérivation entre les ventricules cérébraux (cavités contenant le LCR) et l’abdomen, ou entre les ventricules cérébraux et le cœur (ce conduit est souvent palpable au niveau du cou). Une valve antireflux, placée sur le conduit, interdit au LCR de remonter.
Les complications sont extrêmement rares, mais tout accompagnant doit être averti des signes d’un dysfonctionnement éventuel de la valve (obstruction ou infection), surtout chez l’enfant pendant sa croissance : maux de tête, somnolence ou fatigue inexpliquée, fièvre, nausées ou vomissements. Devant ces signes, il convient de consulter rapidement un médecin. On évitera, bien entendu, les risques de chocs à la tête ou sur la nuque.