slovénie contre les états unis
Sur le plan comptable, le match nul des Américains face à la Slovénie décroché à l’Ellis Park de Johannesburg ce vendredi 18 juin n’est pas une bonne affaire. Mais il montre la force de caractère des Yankees, de nouveau revenus de derrière après avoir réussi le même exploit face aux Anglais. Les Slovènes, eux, sont passés près d’une qualification historique pour les huitièmes de finale.
Il faut attendre moins d’un quart d’heure pour que les contours de l’exploit slovène se dessinent. La première mèche allumée par Valter Birsa est en fait un coup de canon. Servi par son capitaine Robert Koren, l’Auxerrois se retourne et sans se poser de questions expédie une frappe du gauche que Tim Howard ne voit qu’une fois qu’elle est dans ses filets (13’, 1:0). Birsa fait encore admirer la précision de sa patte gauche sur un coup franc lointain que personne ne touche, mais Howard est vigilant (30’). De l'autre côté et dans le même exercice, Francisco Torres montre que les USA disposent aussi d’un gaucher doué (37’).
Deuxième salve américaine quelques minutes après sur un contre ultra-rapide, lorsque Robbie Findley décale Clint Dempsey côté droit, qui centre instantanément pour Landon Donovan au deuxième poteau. Mais Miso Brecko effectue un retour décisif pour priver le meilleur buteur américain de tous les temps d’une nouvelle unité. Du coup, au lieu de 1:1, le tableau d’affichage passe à 2:0. Pourquoi ? Parce que sur le contre, Milivoje Novakovic lance parfaitement Zlatan Ljubijankic à la limite du hors-jeu. Son plat du pied passe sous le ventre de Howard (42’, 2:0)
L’inspiration de Bradley, père et fils
Au retour des vestiaires, Bob Bradley opte pour un 4-3-3 avec Donovan positionné plus haut, mais c’est le défenseur slovène Bostjan Cesar qui relance les Boys bien malgré lui. Le Grenoblois commet une bourde sur une balle anodine, ce dont Donovan profite pour aligner Handanovic (48’, 2:1). Déjà revenus au score contre l’Angleterre, les Nord-Américains pensent alors refaire le coup aux Slovènes… et y parviennent ! Sur un long centre de la droite, Jozy Altidore remet de la tête dans la course de Michael Bradley qui, d’un pointu sous la barre, ne se prive pas pour redonner le sourire à son sélectionneur de père et à tous les supporters des Stars and Stripes (84’, 2:2).
Les occasions de rafler la mise se présentent des deux côtés en fin de rencontre. Mais l’ultime coup de sifflet de l'arbitre vient officialiser un partage des points logique, mais qui a bien meilleur goût pour les Boys.