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5 juillet 2010

états unis contre l'algérie

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Les Etats-Unis ont attendu les dernières secondes pour battre l'Algérie, mercredi au Loftus Versfeld de Tshwane/Pretoria (Groupe C) et se qualifier pour les huitièmes de finale. Qui plus est en tant que premiers !

Il se passe toujours quelque chose avec les Etats-Unis, qu'on se le dise. Après le spectacle "à toi, à moi" face aux Anglais, le scénario hollywoodien devant la Slovénie, la combinaison des deux a atteint son paroxysme pour la dernière levée contre l'Algérie. Après 90 minutes de gâchis, les Américains sont allés chercher leur qualification dans les arrêts de jeu.

Est-ce le changement opéré par Bob Bradley dans sa défense (Carlos Bocanegra repositionné dans l’axe central, Jonathan Bornstein arrière droit et Steve Cherundolo déplacé à gauche) ? Toujours est-il que l’arrière-garde américaine affiche un certain laxisme dans le premier quart d’heure. Heureusement que la transversale sauve les Stars and Stripes sur une frappe de Rafik Djebbour (6’). La chance est pourtant une alliée changeante comme le vent. La volage allait vite préférer le vert de Fennecs où les anges protecteurs planaient au-dessus de Rais M'Bolhi, remplaçant devenu citadelle imprenable.

Entre deux parades énormes du portier du Slavia Sofia sur Herculez Gomez (7’ et 20’) et Clint Dempsey (42’), un but refusé pour hors-jeu au malheureux Londonien du FC Fulham (21’) et un gâchis monumental de Jozy Altidore seul devant le but (37’),  les Américains se disent que les dieux de la réussite ont choisi leur camp. Mais en face l’Algérie joue parfaitement le coup : 9 frappes dont quatre cadrées en première période. Les Fennecs ne sont pas "mangés" dans le jeu.

Donovan le libérateur
En rejoignant les vestiaires à la pause, Américains et Algériens savent qu’ils sont éliminés. Le choix n’existe plus : c’est la victoire ou rien. Et un succès par deux buts d’écart nécessaire pour les Maghrébins si jamais l’Angleterre en restait à 1:0 contre la Slovénie. Bob Bradley refait alors le coup de l’Ellis Park face aux Dragons en faisant entrer Benny Feilhaber pour Gomez, Dempsey passant en attaque.

Douze minutes plus tard, le Cottager ne chasse toujours pas les corbeaux. Pourtant l’offrande de l’axe central algérien, coupable d’un dégagement raté sur un centre d’Altidore, était belle et polie. Le Texan se retrouve seul devant le portier nord-africain, sa frappe enroulée tape le poteau gauche, le Jabulani lui revient sur le pied gauche. Les appuis ne sont pas bons et le cuir part dans les tribunes du Loftus Versfeld. Le temps de reposer le pied sur le ballon et M'Bolhi ressort son costume de Superman sur une tête d'Edson Buddle (68’).

Alors que les regrets s'empilent déjà dans des valises Yankees prêtes pour le retour à la maison, Donovan se fait héros. Sous les yeux de Bill Clinton, l'Angelino met enfin ce satané ballon dans les filets : contre-attaque de DaMarcus Beasley, centre pour Dempsey, M'Bolhi se couche mais remet le cuir en jeu. Landon le sauveur ne tremble pas (90'+1). Fin du suspense.

Les chats ne sont plus noirs. Et les Etats-Unis se qualifient pour les huitièmes de finale, en terminant leaders du groupe. Et pour la première fois, ils remportent un troisième match de poule en Coupe du Monde de la FIFA. Le bonheur est complet

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