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5 juillet 2010

italie contre la nouvelle zélande

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Les champions du monde italien offrent un bien pâle visage depuis qu’ils ont entamé la défense de leur titre en Afrique du Sud. Pour son deuxième match du Groupe F de la Coupe du Monde de la FIFA 2010, l’Italie en a vu de toutes les couleurs pour n'arracher qu'un nul face à la Nouvelle-Zélande sur la pelouse du stade Mbombela de Nelspruit.

De toutes les couleurs, mais surtout du blanc, à commencer par celui du maillot de Shane Smelz, buteur attitré des Kiwis, qui justifie rapidement ce statut. Sur un long coup franc de Simon Elliot, personne ne touche le ballon à part le malheureux Fabio Cannavaro, qui dévie malgré lui dans les pieds de Smeltz. A l’affût, l’attaquant océanien, tend le pied et trompe Federico Marchetti, le remplaçant de Gianluigi Buffon (7’, 0:1).

La Squadra est verte de rage, mais se remet rapidement dans le sens de la marche. Elle annonce la couleur par une première occasion signée Giorgio Chiellini sur un corner mal dégagé (17’), puis par Gianluca Zambrotta, dont la frappe de 20 mètres passe à quelques centimètres de la lucarne de Mark Paston (22’), et enfin par Ricardo Montolivo sur un tir avec effet, peut-être trop d’ailleurs, puisque la tentative se termine en poteau sortant (27’). C’est finalement Daniele De Rossi qui va permettre aux Italiens de revoir la vie en rose en provoquant un penalty que Vincenzo Iaquinta ne se prive pas de transformer (29’, 1:1). Peu avant le jaune des citrons, De Rossi, bien servi par Simone Pepe, met à nouveau Paston à l’épreuve, mais le portier océanien a les poings fermes (45’+1).

Vert d’espoir et rouge de colère
Mais c’est surtout du noir que la Nazionale va broyer. Entré à la pause, Antonio Di Natale voit sa volée repoussée par un Paston vigilant, collé à son poteau (49’). Puis Iaquinta en pivot (61’), Montolivo encore de loin (70’), et Di Natale sur une frappe croisée et écrasée (80’) manquent encore d’éclat devant le but océanien. Heureux de voir les attaquants adverses faire grise mines les Néo-Zélandais reprennent des couleurs en fin de rencontre, et la frappe de Chris Wood, à peine entré en jeu, donne une peur bleue aux Italiens, mais finit au ras du poteau gauche de Marchetti (83’). Lui aussi entré en seconde période, Mauro Camoranesi fait briller le gardien kiwi d’une lourde frappe (88’). Mais la Nouvelle-Zélande tient bon, dans le sillage d’un étincelant Paston vêtu d’un maillot vert, plus que jamais synonyme d’espoir.

Avec ce deuxième point en deux rencontres, la Nouvelle- Zélande voit son avenir en couleur, tandis qu’avec le même total, l’Italie est rouge de colère. Rien de bien dépaysant sur les pelouses de la nation arc-en-ciel…

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